GUY REINAULD (1906 - 1993) : BIOGRAPHIE - Lot 247

Lot 247
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GUY REINAULD (1906 - 1993) : BIOGRAPHIE - Lot 247
GUY REINAULD (1906 - 1993) : BIOGRAPHIE Les œuvres de Guy Reinauld sont vendues au profit de la recherche contre le cancer, à travers l’institut Curie 10 novembre 1906 : naissance à Noyon. Son père devient peu de temps après architecte de la ville de Compiègne 1918 : il perd successivement sa marraine de la grippe espagnole, et sa mère Il part vivre à Paris, y suit des cours de dessin avant de devenir comédien. Il joue à Paris et fait de nombreuses tournées en province ainsi qu'en Afrique du Nord ou en Belgique avec la Cie des Galas Karsenty. 1940 : il est fait prisonnier et s'évade après quelques jours de captivité. Il passera le reste de la guerre comme professeur de littérature, géographie, théâtre et équitation dans un collège qui abrite aussi bien des élèves surdoués et à problèmes que de nombreux enfants cachés. Il y donnera leurs premiers rôles sur scène à Michel Piccoli, Michel Auclair et bien d'autres. Le collège déménage plusieurs fois pour tenter de rester en zone libre. Années 50-70 : dans les Alpes où il vit avec sa famille, il découvre une lumière particulière. Années 80-90 : retiré dans la Nièvre, il ne quitte plus son atelier que pour le jardinage et les promenades à cheval en forêt. EXPOSITIONS : Briançon, La Salle-les-Alpes, Nevers, Prémery, Biennale de Bourges... Photographe, peintre, comédien… Né à l'aube du XXe siècle dans une petite ville de l'Oise et au sein d'une famille modeste, Guy Reinauld a exercé d'innombrables métiers, qu'il a vécus pour le plaisir de la découverte. Comédien, professeur de littérature, de dessin, de théâtre ou d'équitation, hôtelier et restaurateur…, une passion ne l'a jamais quitté : celle des couleurs. Il passera sa vie à les explorer, en variant les techniques, les supports et les sources d'inspiration. D'abord épris de photographie et de dessin, sa relation quotidienne avec la peinture commence vraiment alors qu'il est comédien et fauché, et qu'il passe ses journées dans les galeries, "ces musées gratuits", à rêver qu'il pourra peut-être un jour s'offrir un Modigliani. "Ça ne valait qu'un mois de cachet", mais il aurait fallu se priver de manger tout un mois ! Il s'inspire alors de la palette de ses maitres - Juan Gris, Vlaminck ou Cocteau - et des paysages qui l'entourent, notamment ceux des Hautes- - et des paysages qui l'entourent, notamment ceux des Hautes-Alpes, où il s'installe avec sa famille dans les années 50, puis de la Nièvre, à partir des années 80. Il aime l'huile et la gouache, s'essaye à l'aquarelle et la gravure, au pastel, puis viendront les collages, les transferts au trichlorétylène - à partir de découpages de magazines-, l'acrylique, ou les batiks sur soie. Fou de musique, il trouve aussi l'inspiration dans le relief des compositions de Bach ou de Brahms, qu'il retranscrit dans ses collages bois en volume. Il aimait cette technique tactile où il a repris aussi des projets abstraits. Guy Reinauld a peint jusqu'à la fin de sa vie dans son dernier atelier, qui donnait sur la campagne nivernaise et dont les tomettes gardent encore des traces de bleu et de rouge.
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