Fragment d'une porte en bois de l'abbaye Sainte Madeleine à - Lot 641

Lot 641
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Estimation :
80 - 120 EUR
Fragment d'une porte en bois de l'abbaye Sainte Madeleine à - Lot 641
Fragment d'une porte en bois de l'abbaye Sainte Madeleine à Marseille. Un écriteau mentionne : "Le 29 octobre 1880, Mr Jules Grevy étant Président de la République, De Freycinet, Ferry, ... Ministres, Poubelle Préfet des Bouches du Rhône, Bastide Commissaire central, Ambroggi et Remondin Commissaires de police à Marseille, les portes de l'abbaye de Ste Magdeleine furent enfoncées et les Bénédictins expulsés de leur Monastère par la police". Il est surmonté de symboles liés à la révolution française et maçonniques. De l'inscription "Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat". Et d'un crucifix sommital (manque un bras au Christ). H_56,5 cm L_32 cm "L'Accès de fièvre anticléricale qui avait saisi le gouvernement impérial en 1865 avait obligé dom Guéranger à fonder Sain- te-Madeleine à Marseille dans des conditions de discrétion apparentées à de la clandestinité de temps de persécution. Mais un autre accès de fièvre ne tarda pas à s'annoncer au début de 1880. […] Le 29 mars 1880, Jules Ferry signa les « décrets » qui imposaient aux congrégations non autorisées dissolution et dispersion. Dans l'après-midi du 29 octobre 1880, les commissaires et officiers du ministère public chargés d'appliquer les « décrets » enfoncèrent la porte du monastère. Les moines expulsés se dirigèrent vers trois lieux de refuge, préparés par les amis du monastère dans les environs de Marseille. La communauté vécut ainsi dispersée pendant dix ans."
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